Développez votre créativité avec Marion Payr

Marion PayrVoyage et paysage17 janv. 202311 min read
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Rejoignez Marion Payr dans les montagnes du Tyrol, équipée d’un Nikon Z 6II pour photographier les majestueux chevaux Haflinger. Elle nous donne ses conseils pour développer sa créativité et laisser de la place à l’inattendu.

Je pense que la photographie de voyage vient toujours d’une passion pour le voyage, et chacun a sa façon de l’appréhender. La photographie créative de voyage peut sembler complexe mais ce n’est pas une fatalité. Je ne suis pas une photographe technique et je n’aime pas planifier. Pour moi, l’art consiste à montrer la magie d’un lieu tout en restant proche de la réalité. Il ne faut pas craindre l’inattendu, et il faut avoir confiance dans sa façon personnelle de voir les choses.

Je cherche toujours quelque chose qui montre ce qu’on ressent naturellement dans un lieu, tout en racontant une histoire sur la région. Lorsque Nikon m’a demandé de travailler avec le Z 6II, j’ai su que j’allais photographier des chevaux de race Haflinger. Je n’étais jamais allée dans cette partie du Tyrol. Je préfère généralement prendre mon temps dans les endroits que je ne connais pas, mais là nous n’avions qu’une matinée pour prendre les chevaux en photo. Quand on est pressé, avoir un appareil comme le Nikon Z est vraiment déterminant, car il est beaucoup plus facile de gérer la luminosité et de rester spontané.

Marion Payr
Que contient mon sac photo ?
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Entraîner son œil

Entraîner votre œil à voir les choses différemment est le meilleur moyen de commencer à développer votre style créatif personnel. Je n’ai jamais étudié la photographie, j’ai commencé par voyager. Au début, j’avais un travail à plein temps et je n’avais pas d’appareil photo. J’allais au travail à pied, et j’ai commencé à prendre des photos avec mon téléphone.

Chaque jour était différent. Les gens dans la rue n’étaient pas les mêmes, il se passait toujours quelque chose de différent. Les week-ends, j’allais dans des endroits où je n’avais jamais mis les pieds, et j’ai découvert plein de choses sur ma ville natale !

Essayez donc. Marchez au lieu de prendre la voiture. Recherchez la réalité cachée d’un lieu et vous découvrirez beaucoup de choses sympas que personne n’a jamais photographiées. Vous pouvez également vous rendre dans des endroits populaires pour essayer de les photographier autrement, sous un autre angle.

C’est génial quand vous réalisez que vous voyez des choses. Cela peut vous rendre incroyablement heureux d’avoir pu entraîner votre vue et votre vision de cette façon. Vous vous direz : « Waouh, je peux voir des choses que je n’aurais probablement pas vues auparavant ! »

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Même lieu, lumière différente

Je conseille souvent de venir au même endroit à différents moments de la journée et à différentes saisons, pour voir comment la lumière peut influencer la perception d’un lieu. Prenez le temps de remarquer ce que vous ressentez lorsque la lumière change.

Prenez des photos au même endroit avec des ouvertures et des sensibilités différentes, et essayez différents réglages de votre appareil photo. Il peut être surprenant de voir à quel point les différentes ouvertures et vitesses d’obturation peuvent changer le résultat de votre photo. Découvrez comment capter la profondeur de champ ou le mouvement pour laisser libre cours à votre créativité. Prenez le temps de regarder vos images et d’analyser comment vos choix les modifient.

Avec le bon appareil photo, vous découvrez de nouvelles possibilités pour la lumière : vous pouvez augmenter la sensibilité à des niveaux que votre smartphone n’atteindra jamais et avoir un contrôle total sur des réglages comme l’ouverture et la vitesse d’obturation. Vous pouvez ainsi prendre des photos dans presque toutes les situations, par exemple, dans la belle lumière matinale, juste avant le lever du soleil.

C’est comme ça que j’ai découvert que j’adore le matin, en fait. Pas parce que je suis une lève-tôt, mais parce qu’il y a une atmosphère particulière le matin : c’est le réveil de la nature, de la ville, des gens. La lumière du matin est très douce, avec un contre-jour.

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Les appareils photo sont mieux que les téléphones, c’est sûr

La lumière est magique, mais elle est aussi difficile à capter. Pour moi, les photographes sont comme des chercheurs d’or qui recherchent LA pépite. Je ne travaille qu’à la lumière naturelle, et l’heure du lever du soleil est le seul facteur dont je tiens compte pour une prise de vue. Mais vous n’apprendrez rien concernant la luminosité en prenant des photos avec un téléphone, car son logiciel ne vous laisse pas modifier les réglages de l’appareil photo et gère tout automatiquement.

Lorsque je suis passée d’un téléphone à un appareil photo, j’ai découvert que la prise de vue en mode manuel est un excellent moyen d’apprendre à travailler avec la lumière. Vous pouvez regarder des tutoriels sur YouTube, mais c’est différent si vous essayez vous-même.

Votre façon de montrer le monde dans une photo vous appartiendra toujours, et elle évoluera au fil du temps avec la pratique. C’est ça qui est génial dans la photographie : vous pouvez être créatif tout en prenant du plaisir.

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Explorer la magie du contre-jour

J’ai vraiment découvert la photographie à contre-jour quand j’ai commencé à utiliser un appareil photo, car les téléphones n’arrivent pas à bien la saisir. Avec un appareil photo, vous voyez vraiment la différence quand la lumière vient de derrière. Vous en constatez l’effet sur la silhouette d’une personne ou sur les contours d’un arbre.

Lorsque je photographie une scène en contre-jour, j’utilise toujours une très grande ouverture, souvent f/2.8, et j’aime avoir quelque chose d’éclairé par le contre-jour au premier plan. Il peut s’agir d’une personne, d’un animal, d’un bâtiment, tout ce dont vous avez envie de prendre en photo. À part l’ouverture, vous n’avez pas à vous soucier de réglages compliqués lorsque vous photographiez des sujets en contre-jour. La plupart du temps, une valeur de 100 ISO est suffisante. J’essaie également de surexposer l’arrière-plan en trouvant l’exposition correcte pour le premier plan. C’est comme ça que j’arrive à avoir un effet crémeux et lumineux qui rend le contre-jour si intrigant !

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Suivre son intuition

Pour moi, la photographie doit être intuitive. Pour cela, je dois pouvoir compter sur l’appareil photo, qui doit être facile à utiliser.

Nous photographiions ces chevaux au lever du soleil, et c’est un moment qui passe très vite. Je photographie principalement en AF point sélectif, et c’est ce que j’ai fait pour chaque prise de vue dans le Tyrol. Lorsque vous photographiez des sujets en mouvement comme des animaux sauvages, il est essentiel que l’autofocus soit fiable pour pouvoir saisir les moments magiques, car ils ne durent souvent qu’une fraction de seconde. Et le Nikon Z 6II m’a totalement facilité les choses en cela.

Outre l’autofocus, l’un des principaux éléments faisant du Nikon Z 6II un appareil photo si intuitif à mon sens est le viseur électronique : il m’aide vraiment à ajuster mes réglages avant même de prendre la photo, car je peux voir précisément à quoi elle ressemblera. Dans le Tyrol, la lumière changeait constamment et je voyais exactement comment réagissait l’appareil photo, et quels réglages je devais modifier.

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Maîtriser une technique à la fois

Je mets longtemps à maîtriser de nouvelles techniques, mais une fois que j’ai appris quelque chose, je l’applique tout le temps, et ça me convient. Vous n’avez pas besoin d’exploiter toutes les possibilités offertes par l’appareil photo : trouvez celle qui vous convient le mieux, et n’hésitez pas à l’utiliser encore et encore et à vous lancer des défis.

J’ai hâte de découvrir les nouvelles options d’autofocus du Nikon Z 6II. Ray Demski, qui photographiait également dans le Tyrol à l’époque, m’a vraiment inspirée en me montrant comment les modes AF continus du Nikon Z 6II permettent de suivre parfaitement les sujets pendant la mise au point sur votre composition. Cela rend ma prise de vue encore plus intuitive !

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Faire confiance à sa vision

Pour la composition, je pense qu’il est intéressant de faire des essais et de ne pas suivre trop de règles. Vous connaissez peut-être la règle des tiers ou des lignes directrices, ou souhaitez en savoir plus. Il est pourtant plus facile de photographier de manière plus intuitive et de réagir simplement à ce qui se passe devant vous.

L’une des choses les plus intéressantes que j’ai faites au début était les séances de prise de vue en groupe. Mettez plusieurs photographes au même endroit, et chacun y verra quelque chose de différent. C’est un excellent moyen de faire confiance à vos choix. Si vous prenez le temps de revenir sur vos photos, votre sens des compositions se développera et votre confiance dans votre façon de voir les choses se développera.

Avec les chevaux, je voulais vraiment montrer comment ils peuvent se promener librement. En hiver, ils sont dans leurs écuries et au printemps, ils sont lâchés dans les montagnes. Ils peuvent aller où bon leur semble pour explorer cette immense région magnifique.

Je pense que la photo ci-dessous transmet cette sensation, avec les deux chevaux qui paraissent minuscules devant les montagnes en contre-jour. Il ne se passe pas grand-chose dans le cadre, mais la photo donne un sentiment d’immensité et de liberté.

Aimer l’effet de surprise

Lors d’une prise de vue, je ne range jamais mon appareil, car je ne sais jamais quand j’aurai terminé.

Dans le Tyrol, j’ai vraiment eu l’impression que la lumière et le paysage étaient en harmonie, que tout était parfait. Mais en redescendant de la montagne, j’ai vu mon mari (qui me sert souvent de modèle) marcher près du chalet, alors j’ai pris cette photo. C’était totalement spontané, et c’est une de mes photos préférées !

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Dès que je vois quelque chose d’unique et de spécial, je n’hésite pas à le prendre en photo. C’est le cas de cette photo prise par la fenêtre de notre chalet au Tyrol : nous étions en train de prendre notre petit-déjeuner et j’ai interrompu notre conversation pour la prendre. La lumière et les ombres étaient magnifiques, il fallait que je les immortalise !

C’est pour cela que j’ai toujours mon appareil photo sous la main. Heureusement qu’il ne prend pas beaucoup de place !

Polyvalence garantie grâce à un zoom

Si j’aime utiliser des zooms, c’est vraiment pour pouvoir saisir ces moments inattendus. Pour moi, un 24-70 mm est le zoom idéal. Dans le Tyrol, je n’ai utilisé que le NIKKOR Z 24-70mm f/2.8 comme objectif, car il est incroyable et suffisamment léger en même temps.

Je veux me déplacer quand je prends des photos. Je vais d’un endroit à l’autre, parfois je m’allonge par terre. Avoir un appareil léger est essentiel pour moi. Grâce à la stabilisation avancée d’image du système Z, je peux facilement photographier à main levée avec des vitesses d’obturation lentes, ce qui me permet de laisser mon trépied à la maison quand je voyage.

J’utilise parfois un objectif 14-24 mm, surtout si je fais des choses en intérieur, dans des hôtels par exemple, et que je veux maximiser l’espace. De plus, j’aime la plage de focales 70-200 quand je photographie des paysages pour capturer des choses lointaines.

Prendre son temps

Je n’ai pas vraiment de vision artistique ou créative quand je vais quelque part. Je trouve mon inspiration sur place, et donc le meilleur conseil que je peux donner pour des photographies de voyage créatives, c’est de prendre le temps d’observer, de ne pas se presser. Si vous avez bien entraîné votre œil à voir, c’est l’occasion d’en récolter les fruits et de montrer comment vous vivez vraiment les endroits où vous vous trouvez. Appréciez ce qui se passe devant vos yeux.

Pour moi, une bonne photo doit refléter ce que j’ai ressenti sur place. Bien sûr, il est difficile de savoir ce que les gens penseront de la photo. Les réactions peuvent varier, mais je suis fermement convaincue que si vous mettez toute votre énergie dans quelque chose, le résultat sera probant.

Comment sont vos photos de voyage créatives ? Trouvez un endroit qui vous plaît et suivez les conseils de Marion pour capturer ce que ce lieu vous inspire.

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Conseils de la Nikon School pour une prise de vue en contre-jour :

  • Lorsque vous photographiez avec un appareil photo Nikon de la gamme Z, il est facile de prendre de superbes photos en contre-jour comme celles prises par Marion dans le Tyrol.
  • En mode exposition automatique ou semi-automatique, votre appareil photo essaiera toujours de vous offrir une exposition techniquement précise sur l’ensemble de l’image. Les situations avec un fort contraste, comme un contre-jour, compliquent légèrement la tâche, car les points les plus sombres et les plus lumineux sont extrêmement éloignés en termes de luminosité. Dans ce cas, l’utilisation du mode Priorité Ouverture peut aider.
  • En mode Priorité Ouverture, c’est l’appareil photo qui règle la vitesse d’obturation. Le réglage de l’ouverture la plus large possible (f/2.8 si vous utilisez le NIKKOR Z 24-70mm f/2.8 S comme Marion) vous donnera une faible profondeur de champ et un magnifique flou en arrière-plan.
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  • Pour obtenir l’aspect ensoleillé et crémeux que présentent les photos de Marion, vous devrez éventuellement utiliser la commande de correction de l’exposition +/- pour surexposer légèrement votre arrière-plan et éclaircir votre sujet. Vous obtiendrez ainsi un arrière-plan onirique et lumineux. La commande de correction de l’exposition +/- se trouve sur le haut de l’appareil photo, à côté de la commande ISO. Vous pouvez facilement accéder à ce réglage avec votre index droit en maintenant la molette avant et en la tournant pour éclaircir ou assombrir l’exposition. Le Nikon Z 6II vous permet de voir comment vos modifications affectent l’image (dans le viseur électronique ou sur le moniteur) avant même d’appuyer sur le déclencheur.
  • Si vous photographiez des sujets en mouvement rapide en mode Priorité Ouverture, essayez également d’utiliser le mode de sensibilité automatique avec une vitesse d’obturation à 1/1000e de seconde. Ainsi, votre appareil photo augmente la sensibilité si nécessaire et vous permet d’obtenir des images de votre sujet en contre-jour d’une netteté exceptionnelle, au lieu d’utiliser une vitesse d’obturation lente, ce qui entraîne un flou dû aux mouvements. Vous pouvez mémoriser la vitesse d’obturation dans le menu de l’appareil photo, en allant dans Menu Prise de vue photo/Réglage de la sensibilité/Vitesse d’obturation mini.
  • Si, comme le conseille Marion, vous apprenez à photographier en mode manuel, le contrôle d’un réglage clé à la fois vous facilitera grandement la prise de décisions techniques. Les remarquables technologies de mesure et modes semi-automatiques de Nikon (tels que Priorité Ouverture) vous permettent d’obtenir les résultats que vous recherchez, même dans des conditions de prise de vue difficiles. Vous maîtriserez le mode manuel en un rien de temps !
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Rester ouvert à l’inattendu

Marion Payr dans le Tyrol

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